Exposition temporaire

Du 23 mars au 30 novembre 2024

Les Jeux olympiques de l’Antiquité :
Les Jeux olympiques tels que nous les connaissons aujourd’hui ont une longue histoire qui remonte à l’Antiquité. Si certains éléments de ces Jeux ont été repris à l’identique lors de l’instauration des Jeux olympiques modernes, d’autres ont été écartés ou modifiés. L’origine des Jeux olympiques nous renvoie à l’âge d’or de la Grèce antique avec des épreuves et des événements placés sous le regard vigilant des dieux.

Raconter l’histoire :
L’ambition de cette exposition est de porter à la connaissance du public l’histoire des Jeux olympiques de l’Antiquité. On dispose aujourd’hui de nombreux témoignages qui nous parviennent principalement des descriptions tirées de la littérature antique ainsi que des objets retrouvés lors des fouilles archéologiques : statues, vases, pièces de monnaie, outils. Cette richesse iconographique et archéologique est un excellent moyen d’illustrer et de préciser les nombreuses thématiques liées aux origines de ces jeux, en partant du berceau des Jeux olympiques, Olympie.

Un pont entre les époques :
Les visiteurs de l’exposition peuvent découvrir des thématiques qui font écho aux deux périodes de l’Antiquité et de l’ère moderne :
la représentation et la vie de l’athlète ;
son environnement sportif ;
la célébrité ;
le déroulement et l’évolution des épreuves, la victoire ;
le rapport à la religion, la tricherie, les valeurs attachées

Les partis pris de l'exposition

Au milieu du stade olympique :
La scénographie vise à accompagner avec clarté et simplicité un discours curatorial qui opère en permanence des allers-retours riches et parfois surprenants entre l’histoire de la naissance des Jeux olympiques et les Jeux olympiques contemporains, tels qu’on les connait et qu’on les vit aujourd’hui. Ce discours est accompagné d’un ensemble d’objets très vaste, aux caractères très différents, de sculpture antique au contenu multimédia. Dans le contexte des JO accueillis par la France en 2024 et en particulier du passage de la flamme à Alésia en juillet, il semble d’autant plus important que cette exposition soit vivante et engage le visiteur dans une participation active, voire sportive !
Freaks architectes, scénographe

Une expérience visuelle immersive :
En unissant l’Antiquité et les Jeux olympiques contemporains à travers un langage visuel ambitieux, nous aspirons à captiver le public, stimuler la curiosité et offrir une expérience artistique et immersive qui transcende les frontières temporelles.
Headquarter, design graphique de l’exposition

Les collégiens entrent dans la course

Les collégiens de la Côte-d’Or s’approprieront un thème de l’exposition Ô Sport, des Jeux pour des dieux pour organiser leur propre exposition au sein de leur établissement scolaire. Nous associons à ce projet le Conseil Départemental des Jeunes afin de rassembler toutes ces “micro-expositions” dans une salle du Collège Carnot de Dijon en fin d’année scolaire pour annoncer l’arrivée de la flamme olympique.

Ô Jeux, les collégiens font équipe est un projet de galeries d’établissement qui s’intègre dans les programmes d’Education Artistique et Culturelle et du dispositif La classe, l’oeuvre.

Chargée de mission MuséoParc Alésia, coordinatrice du projet : Delphine Chalaye Coordinateur du Conseil départemental des jeunes : Mohamed Antar

En partenariat avec l’Inrap, (Institut national de recherches archéologiques préventives), l’Académie de Dijon et avec le soutien de la Région académique de Bourgogne-Franche-Comté.

18 mai : Nuit européenne des musées :
Présentation d’oeuvres dans le cadre de “La classe, l’oeuvre !” par des élèves des collèges de Semur-en-Auxois et Saulieu
Exposition dans les autres collèges.

Vivez à fond le week-end d’ouverture !

Un week-end inaugural très sportif :
Au programme du grand week-end d’inauguration, les 23 et 24 mars : des speed dating pour faire connaissance avec un dieu ou un athlète de l’Antiquité, un atelier de fabrication de récompenses, des conférences proposées par le laboratoire Archéologie, Terre, Histoire et Sociétés (ARTEHIS UMR 6298), avec très certainement la participation de médaillés olympiques et de la Team Côte-d’Or.

Spectacles d’ouverture :
le vendredi 22 mars lors de la soirée d’inauguration de l’exposition Ô Sport, des Jeux pour des dieux 

Les patineurs (Compagnie 15feet6)
C’est le moment d’en découdre sur la patinoire. Inspirés par le retour en force du roller derby, deux acrobates se livrent une bataille spectaculaire sur patins à roulettes au son de la Valse des Patineurs d’Émile Waldteufel.

Suivi d’une intervention du groupe de danseurs hip-hop Figure 2 Style
Figure 2 Style a pour objectif de promouvoir la culture hip-hop à Dijon et dans son agglomération. Aujourd’hui, le groupe compte à son actif une quinzaine de danseurs, jouissant pour la plupart d’une renommée internationale (Crazy monkey, Sarah bee, Ced-rock…).

Plein d’objets à admirer ! 2 exemples parmi d'autres

Bas-relief : coureur, lutteurs et lanceur de javelot (moulage) :
Ce bas-relief ornait une des faces de la base d’une statue funéraire, probablement érigée en l’honneur d’un jeune homme athlétique, datée du Ve siècle av. J.-C. Sur un même plan, sont représentées trois disciplines du pentathlon, une des épreuves des Jeux olympiques antiques : lutte, saut et lancer de javelot. Au centre, deux lutteurs viennent de commencer le combat. Leurs fronts se touchent et les mains sont jointes, c’est la position de départ appelée “systasis” (littéralement “debout ensemble”). L’athlète le plus grand pose sa main sur l’épaule de son adversaire pour tenter de le renverser à terre. S’il parvient à le faire trois fois, il remporte le combat. À gauche, un coureur, bras tendu vers l’avant, jambes légèrement fléchies et un pied un peu avancé, attend le signal de départ, instant de tension et de concentration extrême. À droite, un jeune homme positionne correctement son javelot dans l’axe avant de procéder au lancement.

OEuvre originale : datée du Ve siècle avant J.-C.,
conservée au Musée d’archéologie national à Athènes
Moulage réalisé par l’atelier Lorenzi
Dimensions : Hauteur : 30 cm ; Largeur : 80 cm

Médaille d’or, Jeux olympiques de Tokyo, 2020 :
Les médailles des Jeux d’été reflètent le caractère grec des Olympiades. Ici, sur le côté pile, la déesse Niké survole le stade d’Athènes où les Jeux ont été relancés pour la première fois en 1896. Elle apporte la victoire sous la forme d’une palme aux athlètes. À sa gauche, figurent l’Acropole et le Parthénon.

Designer : Junichi Kawanishi
Diamètre : 85 mm
Poids : environ 556 g
Matière : or plaqué sur de l’argent
Collection Musée Olympique, Lausanne

Du 23 mars au 30 novembre 2024

1 h de Dijon
2 h 30 de Lyon
2 h 45 de Paris

Gare TGV de Montbard
Gare TER Les Laumes-Alésia

Billetterie